THÉATRE YUNQUÉ

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Macbeth

THEÂTRE YUNQUÉ

présente

MACBETH

Tragédie de William SHAKESPEARE
Mise en scène de Serge PONCELET

Adaptation et traduction d'Eric PRIGENT

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Assistant à la mise en scène Lionel BRIAND

Avec Yohann MATEO ALBALADEJO, Eirin Marlene FORSBERG, Luc MANSANTI, Serge PONCELET, Eric PRIGENT, Olga SOKOLOW, Thierry TRUYENS.


Costumes Barbara GASSIER et Marie ODIN

Création lumières François MARTINEAU

Décor et accessoires

l'équipe du THÉÂTRE YUNQUÉ

Univers sonore Ulrich MATHON

Entraînement kendo Guy SEGALEN

Graphisme André PALAIS

Photos Eve GROZINGER

Durée  1h50

Extraits de presse sur Macbeth, cliquez ici.

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UNE PRODUCTION THÉÂTRE YUNQUÉ

en coréalisation avec le Théâtre de l'Opprimé (Paris 12e), avec le soutien du Théâtre de Bligny, du Théâtre de la Boutonnière (Paris 11e) et de l'Adami.

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· Création le 21 mars 2009 à 20h30 au Théâtre de Bligny (Essonne) à l'issue d'une résidence du 9 au 21 mars. 

· Représentations du 1er avril au 3 mai 2009 au Théâtre de l'Opprimé Paris 12e - En soirée les mercredis-jeudis-vendredis-samedis à 20h30, en matinée les dimanches à 17h et le samedi 2 mai à 15h.

Représentation le 19 novembre 2009 à 20h20 au Centre Culturel de Lisses (Essonne)

Mise en scène : Serge Poncelet

Administration de production : Marthe Girard - Tél : 06 77 78 07 53

La Strada et Cies :

Presse : Catherine Guizard 06 60 43 21 13 Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Diffusion : Théâtre Yunqué 01 43 55 21 23 Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

prix des places : 16€, tarif réduit 12€, groupes 10€.

NOTE SUR LA MISE EN SCENE PAR SERGE PONCELET

A l'aube de trois décennies de travail théâtral, le temps me semble venu d'aborder à nouveau le continent Shakespeare, que j'avais côtoyé lors de mes études théâtrales à l'Insas puis de manière plus approfondie lors de la série des Shakespeare du Théâtre du Soleil. Jamais à la mise en scène, pourtant bon nombre de mes collègues m'y incitaient.

J'aborde par le versant le plus noir: Macbeth, la tragédie du cauchemar. Le surgissement du fantastique et du surnaturel avec ses augures et ses oiseaux de malheur, ainsi que les thématiques du pouvoir conquis à tout prix et de la chute inéluctable, m'ont poussé à ce choix. Car ce cauchemar m'interpelle par ses ambiances nocturnes ("La nuit succède à la nuit"), son couple maléfique, ses personnages légendaires comme Duncan, Banquo, Macduff et d'autres, sans oublier comme toujours chez Shakespeare les truculents personnages issus du peuple.

La nature perturbée par l'irruption du surnaturel : dès la première scène, l'apparition des sœurs fatales nous plonge dans un conte horrifique où la nature influence les âmes et exacerbe les passions. Le surnaturel symbolise l'ordre humain bouleversé : la nuit domine mais le sommeil disparait (le cauchemar doit rester éveillé), les morts ressuscitent, la terre se désole sous le règne de Macbeth et c'est une "armée végétale" (la forêt de Birnam) qui rétablira l'ordre.

Macbeth est l'ambitieux crédule et craintif qui « devient un forcené sans inhibition » (Freud) ; Lady Macbeth son « instigatrice à la trempe d'acier » est prête à sacrifier sa féminité pour dominer et régner, mais Macbeth est entraîné bien au-delà de ce qu'elle avait voulu, dans une série de crimes toujours plus ignobles : après le régicide et presque parricide (le meurtre de Duncan), ce sera le crime fratricide (Banquo), et enfin le plus crapuleux : celui de l'enfance (le fils Macduff). Lady Macbeth s'écroule, « malade écrasée de remords ».

Les sœurs fatales sont un peu la pierre de touche des mises en scène de Macbeth. Nous n'avons pas voulu les traiter en « sorcières », nous nous interdisons même ce terme puisque Shakespeare les appelle « sœurs fatales ». Pour nous, elles sont comme des elfes ou des faunes, peut-être bienveillantes, rejoignant en cela les sorcières du Moyen Âge qui souvent étaient bien plus des sages femmes, des ermites étudiant la nature et acquérant une certaine connaissance que des êtres maléfiques. Elles sont les « accompagnatrices du public » pour entrer dans le conte-cauchemar, avec une jubilation de l'instant et un plaisir évident à dévoiler leurs prédictions.

L'équipe de sept acteurs s'est formée autour d'un noyau déjà formé lors d'un précédent spectacle, Crime et Châtiment. J'interpréterai le rôle de Macbeth dans la lignée d'autres grandes figures du Mal interprétées auparavant, Caligula, Pol Pot au Théâtre du Soleil, dernièrement Créon.

Forts de l'univers du masque, du théâtre corporel pratiqué depuis des années, le travail des comédiens s'est nourri des influences du Nô et du Kabuki, des arts martiaux mais aussi du cinéma muet et de l'expressionnisme allemand. C'est dire que nous évitons le jeu psychologique pour privilégier le rapport obsessionnel des personnages, leur but poursuivi, l'urgence à y parvenir.

La scénographie est légère, à base de matériaux oscillant entre la toile, le tulle et l'univers végétal (bambous, feuilles mortes...). Très peu d'accessoires, juste l'essentiel comme l'objet obsessionnel (ex : le couteau). Par contre, j'attribue un grand rôle à l'univers sonore ainsi qu'aux éclairages accentuant les atmosphères, le contraste clair-obscur, les ombres inquiétantes, les couleurs sombres et le surgissement du rouge lors des meurtres.

Les costumes sont lointainement inspirés des guerriers de l'armée en terre cuite de l'empereur Qin (le cimetière des 6000 guerriers qui m'a très fortement impressionné lors d'un de mes voyages en Asie), des guerriers samouraïs et l'univers de pantins-marionnettes désarticulés chers à Kantor. Les tissus auront les traces de l'usure d'un passé lointain mais indéfini. Les maquillages fardés concorderont avec les statures aux lignes brisées.

26 scènes, 22 personnages pour 7 acteurs : 1h45 de spectacle. Le puzzle doit se construire sur une mécanique rythmique très élaborée qui est la signature de nos précédents spectacles. La fluidité des scènes et l'efficacité des enchaînements peuvent s'apparenter à une véritable chorégraphie, transposition scénique d'un monde enfiévré qui court, s'affole, se perd. La marche en avant du destin et de la tragédie est à ce prix.

Nous vivons dans un monde de violence où la guerre est omniprésente. Nous emparer de cette tragédie pour « montrer l'histoire comme un mécanisme fascinant » (Jan Kott), travailler la langue riche de ce grand dramaturge, fouiller avec les comédiens et l'équipe artistique son univers fantastique et profondément humain, voilà le projet qui nous a habités durant de longs mois et que nous proposons de partager avec le public pour un théâtre universel et jubilatoire.

L'EQUIPE ARTISTIQUE

Serge PONCELET mise en scène et rôle de Macbeth

Comédien, formateur, auteur et metteur en scène, a fait ses études à l'INSAS à Bruxelles. En 1983, Il a rejoint le Théâtre du Soleil. Pendant 8 ans, jusqu'en 1991, il a joué dans tous les spectacles dirigés par Ariane Mnouchkine : Les Shakespeare (1983-1984) ; L'Histoire Terrible mais Inachevée de Norodom Sihanouk, Roi du Cambodge d'Hélène Cixous (1985-1986), notamment le rôle de Pol Pot ; L'Indiade ou l'Inde de leurs Rêves de Hélène Cixous (1987-1988) ; Les Atrides d'Eschyle et Euripide (1990-1991). Il a également joué dans La Nuit Miraculeuse, film d'Ariane Mnouchkine pour le Bicentenaire de la Révolution. Par ailleurs a joué le rôle titre dans Caligula d'Albert Camus, mis en scène par Antonio Diaz-Florian (1987). En 2006-2007, il joue Créon dans Thébaïde ! Fils d'Œdipe ! d'après Sophocle et Racine, mise en scène de Claude Bonin.

Serge Poncelet mène de front les activités de pédagogue et de metteur en scène. Il est spécialiste du jeu masqué balinais et de la commedia dell'arte, du clown et du jeu burlesque. Il a monté : Holzwege de Patrick Masset (1994-1995) ; QuiQuoiOù dont il est l'auteur (1995-1996) ; Juste un Cri dont il est l'auteur (1996-1997) ; Willem (1997-1998) joué entre autres au Théâtre de l'Opprimé ; JeKill d'après Stevenson, qu'il a adapté et dont il a interprété le rôle principal (2002) ; Crime et Châtiment de Dostoïevski, dans la nouvelle traduction et adaptation d'Eric Prigent, créé et joué entre autres 5 semaines au Théâtre de l'Opprimé (2003-2005).

Lionel BRIAND assistant mise en scène

Depuis 1993, après des études à l'Ecole Supérieure de Commerce de Marseille, Lionel Briand « fait » du théâtre, à différents postes : comédien, metteur en scène, administrateur, scénographe et auteur. En tant que comédien, il joue dans une vingtaine de spectacles des auteurs aussi divers que Racine, Corneille, Molière, Beaumarchais, Marivaux, Feydeau, Mirbeau, Obaldia, Rosenlund, Ghelderode,... Il est dirigé par Renaud Mouillac, Maurice Vinçon, Ladislas Chollat, Akel Akian, Fabien Dariel, Smaël Benhabdelhouab, Jeanne Béziers, Pierre Béziers, Raymond Vinciguerra ou encore Jean-Michel Bayard.

Par ailleurs, il met en scène Le mal court d'Audiberti, Du vent dans les branches de Sassafras de Obaldia, L'assemblée des femmes d'Aristophane, Le malade imaginaire et Les Fourberies de Scapin de Molière. Avec « Les Oiseaux », compagnie marseillaise qu'il dirige depuis 1998, il adapte et met en scène Roméo et Juliette de Shakespeare (2002-2004), Tuer la peine de mort d'après Victor Hugo (2004-2005). Il écrit et interprète Passion, l'histoire orientale, lointaine et mystérieuse du fils de l'Homme depuis février 2007. Lionel Briand a conçu et/ou réalisé les décors de Le Mal court, de Un Garçon impossible, du Malade imaginaire, de Roméo et Juliette, et de Tuer la peine de mort.

Marie ODIN costumes Marie a réalisé les costumes de Coriolan (Christian Schiaretti), Les trois sœurs (Stéphane Braunschweig), Oedipe 2007 (Roger Planchon), L'Extravagant Mr Jourdain (Grégoire Ingold), Seule dans ma peau d'âne (sous la direction d'Alice Duchange, m.e.s. d'Estelle Savasta), Génération Frankenstein (Florence Dupeu) et collabore régulièrement aux créations du Théâtre National de Strasbourg.

Barbara GASSIER costumes Barbara crée des costumes pour le théâtre : Faut-il... (Théâtre de l'Est parisien), Les cédrats de Sicile de Pirandello; La République de Mek'Ouilles (Théâtre des Amandiers), L'Opéra de Quat'sous (TNP de Lyon), Le dernier caravansérail (Théâtre du Soleil) Cyrano de Bergerac (Nocturnes de Grignan). Barbara Gassier a aussi réalisé les chapeaux de Les contes d'Hoffman au Metropolitan Opera House de New York.

Yohann MATEO ALBALADEJO (Ross, un portier, un meurtrier, un soldat, un homme mystérieux) a été formé au CDN des Fédérés par Jean-Paul Wenzel, Philippe Delaigue, Didier-Georges Gabily. Il a joué dans Le Baiser de la Veuve de I. Horowitz, Les Fourberies de Scapin de Molière, Faim de siècle de E.Durif, Ph. Minyana, A. Benett, Le Joueur d'Echecs de S. Zweig, La Quittance du Diable de Musset, La Puce et l'Eléphant (Cie Loutka), La Fée aux Miettes de Ch.Nodier (Le Campagnol), Cosmicomics d'I. Calvino, Le Jeu de l'Amour et du Hasard de Marivaux, Sganarelle ou le Cocu Imaginaire (Le Spiralum Cie) et Thébaïde! Fils d'Oedipe ! de Claude Bonin d'après Sophocle et Racine.

Eirin Marlene FORSBERG (Lady Macbeth, une sœur fatale, Seyton, la servante de Lady Macduff, un soldat), issue de l'Ecole Jacques Lecoq en 1998, a également suivi d'autres cursus de formation : l'Académie de Théâtre d'Oslo, L'Ecole d'Acteur Comique de Reggio Emilia en Italie et plusieurs masterclasses à New York et Los Angeles. Elle a joué dans plusieurs spectacles à Paris, en Italie et en Norvège, entre autres les personnages de Hélène de Troie, Miranda dans La Tempête de Shakespeare en anglais, Quasimodo dans Notre Dame de Paris, Clytemnestre dans Les Choéphores d'Eschyle. Elle pratique aussi le chant celtique.

Luc MANSANTI (Malcolm, un portier, un meurtrier, un homme mystérieux) a suivi le cycle de formation professionnelle du Centre Dramatique National de Bourgogne ; il a été comédien au théâtre universitaire de Bourgogne et a animé plusieurs stages pour les MJC. Il a suivi un cursus avec Luc Charpentier, appris le clown avec Pina Blankevoort et Fred Robbe, également travaillé la méthode russe avec Boris Rabey (du Gitis de Moscou). Il suit Serge Poncelet depuis 5 ans comme stagiaire puis comme premier assistant sur de nombreux stages en France et en Belgique (jeu masqué, clown, Karl Valentin, Brecht, Shakespeare).

Eric PRIGENT (Duncan, Macduff, une sœur fatale) a étudié le théâtre chez Acting International ainsi qu'avec Luc Charpentier. Il a joué dans Le Premier d'I.Horowitz, L'Oiseau Vert de C.Gozzi, Morts sans Sépulture de J.P.Sartre, Le Tartuffe de Molière, Frozen de B.Lavery - qu'il avait traduit. Il collabore régulièrement avec Serge Poncelet : Crime et Châtiment d'après Dostoïevsky qu'il avait également adapté et traduit ; ainsi qu'avec Habib Naghmouchin : Pense à l'Afrique de G.Dryland, Timon d'Athènes de Shakespeare et Road to Mecca d'A.Fugard.

Olga SOKOLOW (Lady Macduff, une sœur fatale, Fléance, le vieil homme, un messager, la suivante de Lady Macbeth, un soldat) a étudié le chant lyrique, et le théâtre aux Enfants Terribles. Elle a joué dans trois spectacles de Maxime Leroux : La Peau d'Elisa et Violette sur la Terre de Carole Fréchette, Danser à Lughnasa de Brian Friel ; puis dans On ne badine pas avec l'Amour de Musset, Crime et Châtiment d'après Dostoïevsky, Tais toi et Parle moi de D.Thomas, un spectacle Victor Hugo à la prison de Nanterre. Au cinéma elle a tourné dans Le Monde à l'Envers de M.Lévi.


Philippe SIMON à la création, remplacé depuis novembre 2009 par

Thierry TRUYENS (Banquo, le sergent, le fils Macduff, Siward, un soldat, un homme mystérieux) a été formé au conservatoire du Val Maubuée de Noisiel par Philippe Drancy, Liliane Delval, Guy Segalen. Attiré par le théâtre non réaliste, il suit les stages de masque de Serge Poncelet, Pierre Trapet, Mahmoud Shahali et se lance dans le monde du clown avec Gilles Padié, Hervé Langlois, François Pilon. Il a joué dans Libelei et Anatole d'Arthur Schnitzler, le roi David, Oratorio d'Arthur Honegger, Le songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, Le fils de Christian Rullier, Palier d'écriture composé de textes d'Elsa Solal, Gérard Lépinois, Serge Sandor, Elle est là de Nathalie Sarraute, Conte à clown d'Any Diguet, La dernière fourberie de Brighellla de Thierry Truyens, Flip et Flop font leur cirque de Karine Laleu, Sérial killer de Carole Fréchette.

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LOCATION D’ESPACE DE RÉPÉTITION

L'EMBRASURE : grande salle de 300 m2 avec toutes commodités (parquet chêne, loges, douches, cuisine équipée, accueil, coin-repas) à Montreuil (Ile-de-France) à côté du métro Mairie de Montreuil.
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