Zakouski ou la vie joyeuse


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THEÂTRE YUNQUÉ

présente

ZAKOUSKI OU LA VIE JOYEUSE

Scènes burlesques d’après des récits de Mikhaïl Zochtchenko
Mise en scène de Serge PONCELET

Adaptation d'Eric PRIGENT


Assistante à la mise en scène
Nadyne LANDUCCI
Avec Stéphane ALBERICI, Marie DUVERGER, Eric PRIGENT (puis MATHIEU RINSANT en 2016), Olga SOKOLOW.
Scénographie Stéphane ALBERICI, Nadyne LANDUCCI, Serge PONCELET.
Masques Stéphane ALBERICI
Création lumières François MARTINEAU
Costumes Barbara GASSIER
Univers sonore Ulrich MATHON
Régie son Julien RUHL
Graphisme André PALAIS
Chargée de production Marthe GIRARD 

Durée: 1h20

UNE PRODUCTION THÉÂTRE YUNQUÉ

Coréalisations : Arthea asbl (Belgique), Théâtre de l’Opprimé (Paris).
Avec le soutien de la Ville de Montreuil. Le spectacle bénéficie du label AKDT50 en Belgique.
Avec l'aide du mécénat privé.

Dates passées :
· · Avant première le 27 janvier 2012 à l'Espace Scarabeus, Bruxelles, Belgique
· · 2e avant première le 28 janvier 2012 à l'Espace Théâtral Scarabeus 
· · Représentations du 8 février au 4 mars 2012 au Théâtre de l'Opprimé
. . Représentations du 13 au 15 décembre 2012 au Théâtre Berthelot à Montreuil (2 représentations le samedi)
. . Représentations du 7 au 30 juillet 2016 à l'Espace Alya au festival Avignon Off
. . Représentations le 17 décembre 2016 à l'Auditorium de la médiathèque de Neuilly-s-Marne (2 représentations)
soit 51 représentations

NOTE SUR LA MISE EN SCENE PAR SERGE PONCELET

Durant ces vingt dernières années, j’ai eu l’occasion très souvent de côtoyer l’univers du théâtre burlesque, surtout lors des stages que j’ai donnés mais aussi dans certaines mises en scène. Eric Prigent m’a parlé récemment de Mikhaïl Zochtchenko, auteur russe totalement oublié ou à peine connu en France alors qu’il était considéré comme le maître de la littérature satirique des années 1920 en URSS. La lecture d’un de ses principaux recueils Contes de la vie de tous les jours comprenant 32 contes très courts, puis la découverte de son œuvre (romans, nouvelles, récits) m’ont enthousiasmé. Eric a donc préparé une adaptation pour quatre comédiens, tirée de plusieurs ouvrages.

L’écriture de Zochtchenko est laconique, le rythme sec et nerveux. Les situations qu’il décrit portent toujours la trace d’une subversion latente pouvant mener au dérèglement de toutes les valeurs. Il s’en dégage une force corrosive, naviguant entre grotesque et merveilleux. Zochtchenko
en digne héritier de Gogol dépeint un bestiaire humain qui s’agite dans une société fissurée.


L’équipe artistique se nourrit de Chaplin, Keaton, Murnau, Pabst, des avant-gardes russes du début du XXe siècle, et des peintres Ensor, Grosz,
Otto Dix, Max Beckmann entre autres. Le travail avec les comédiens sera concentré sur l’axe texte-corps. Pas de psychologisme : un traitement des obsessions des personnages, de leurs débordements avec la jubilation que cela suppose. Nous insisterons sur le découpage des lignes géométriques et des déséquilibres des corps.

La scénographie comprendra quatre pôles : la table aux zakouskis, une table, un castelet. Les costumes et accessoires extravagants à la démesure des personnages, une musique inspirée des années 20-30, les effets sonores décalés, les lumières en clair obscur et en lignes brisées, les ombres aux accents expressionnistes contribueront à faire surgir l’univers burlesque et inventif de Zochtchenko. La fluidité et l’enchaînement des scènes (une vingtaine) distillent un rythme fiévreux, presque chorégraphique.

La prégnance de l’œuvre de Zochtchenko sur notre société, la cruauté joyeuse et parfois involontaire engendrée par le comportement des personnages, voilà ce à quoi nous nous attelons avec cette nouvelle création. Destiné au tout public à partir de dix ans.
 

19.  zakouski ou la vie joyeuse

 Photographie de Eve GROZINGER

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THEÂTRE YUNQUÉ

présente

MACBETH

Tragédie de William SHAKESPEARE
Mise en scène de Serge PONCELET

Adaptation et traduction d'Eric PRIGENT

VISIONNER LE MONTAGE VIDEO

Assistant à la mise en scène Lionel BRIAND

Avec Yohann MATEO ALBALADEJO, Eirin Marlene FORSBERG, Luc MANSANTI, Serge PONCELET, Eric PRIGENT, Olga SOKOLOW, Philippe SIMON puis Thierry TRUYENS.
 
Costumes Barbara GASSIER et Marie ODIN
Création lumières François MARTINEAU
Décor et accessoires 
l'équipe du THÉÂTRE YUNQUÉ
Univers sonore Ulrich MATHON
Entraînement kendo Guy SEGALEN
Graphisme André PALAIS
Photos Eve GROZINGER
Administration de production  Marthe GIRARD
Chargée de presse  Catherine GUIZARD - La Strada et Cies 
Diffusion  Le Théâtre Yunqué  
Durée  1h50
 
Extraits de presse sur Macbeth, cliquez ici.

 

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UNE PRODUCTION THÉÂTRE YUNQUÉ

en coréalisation avec le Théâtre de l'Opprimé (Paris 12e), avec le soutien du Théâtre de Bligny, du Théâtre de la Boutonnière (Paris 11e) et de l'Adami. 

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Création le 21 mars 2009 à 20h30 au Théâtre de Bligny (Essonne) à l'issue d'une résidence du 9 au 21 mars. 
Représentations du 1er avril au 3 mai 2009 au Théâtre de l'Opprimé Paris 12e 
Représentation le 19 novembre 2009 à 20h20 au Centre Culturel de Lisses (Essonne)

NOTE SUR LA MISE EN SCENE PAR SERGE PONCELET

A l'aube de trois décennies de travail théâtral, le temps me semble venu d'aborder à nouveau le continent Shakespeare, que j'avais côtoyé lors de mes études théâtrales à l'Insas puis de manière plus approfondie lors de la série des Shakespeare du Théâtre du Soleil. Jamais à la mise en scène, pourtant bon nombre de mes collègues m'y incitaient.

J'aborde par le versant le plus noir: Macbeth, la tragédie du cauchemar. Le surgissement du fantastique et du surnaturel avec ses augures et ses oiseaux de malheur, ainsi que les thématiques du pouvoir conquis à tout prix et de la chute inéluctable, m'ont poussé à ce choix. Car ce cauchemar m'interpelle par ses ambiances nocturnes ("La nuit succède à la nuit"), son couple maléfique, ses personnages légendaires comme Duncan, Banquo, Macduff et d'autres, sans oublier comme toujours chez Shakespeare les truculents personnages issus du peuple.

La nature perturbée par l'irruption du surnaturel : dès la première scène, l'apparition des sœurs fatales nous plonge dans un conte horrifique où la nature influence les âmes et exacerbe les passions. Le surnaturel symbolise l'ordre humain bouleversé : la nuit domine mais le sommeil disparait (le cauchemar doit rester éveillé), les morts ressuscitent, la terre se désole sous le règne de Macbeth et c'est une "armée végétale" (la forêt de Birnam) qui rétablira l'ordre.

Macbeth est l'ambitieux crédule et craintif qui « devient un forcené sans inhibition » (Freud) ; Lady Macbeth son « instigatrice à la trempe d'acier » est prête à sacrifier sa féminité pour dominer et régner, mais Macbeth est entraîné bien au-delà de ce qu'elle avait voulu, dans une série de crimes toujours plus ignobles : après le régicide et presque parricide (le meurtre de Duncan), ce sera le crime fratricide (Banquo), et enfin le plus crapuleux : celui de l'enfance (le fils Macduff). Lady Macbeth s'écroule, « malade écrasée de remords ».

Les sœurs fatales sont un peu la pierre de touche des mises en scène de Macbeth. Nous n'avons pas voulu les traiter en « sorcières », nous nous interdisons même ce terme puisque Shakespeare les appelle « sœurs fatales ». Pour nous, elles sont comme des elfes ou des faunes, peut-être bienveillantes, rejoignant en cela les sorcières du Moyen Âge qui souvent étaient bien plus des sages femmes, des ermites étudiant la nature et acquérant une certaine connaissance que des êtres maléfiques. Elles sont les « accompagnatrices du public » pour entrer dans le conte-cauchemar, avec une jubilation de l'instant et un plaisir évident à dévoiler leurs prédictions.

L'équipe de sept acteurs s'est formée autour d'un noyau déjà formé lors d'un précédent spectacle, Crime et Châtiment. J'interpréterai le rôle de Macbeth dans la lignée d'autres grandes figures du Mal interprétées auparavant, Caligula, Pol Pot au Théâtre du Soleil, dernièrement Créon.

Forts de l'univers du masque, du théâtre corporel pratiqué depuis des années, le travail des comédiens s'est nourri des influences du Nô et du Kabuki, des arts martiaux mais aussi du cinéma muet et de l'expressionnisme allemand. C'est dire que nous évitons le jeu psychologique pour privilégier le rapport obsessionnel des personnages, leur but poursuivi, l'urgence à y parvenir.

La scénographie est légère, à base de matériaux oscillant entre la toile, le tulle et l'univers végétal (bambous, feuilles mortes...). Très peu d'accessoires, juste l'essentiel comme l'objet obsessionnel (ex : le couteau). Par contre, j'attribue un grand rôle à l'univers sonore ainsi qu'aux éclairages accentuant les atmosphères, le contraste clair-obscur, les ombres inquiétantes, les couleurs sombres et le surgissement du rouge lors des meurtres.

Les costumes sont lointainement inspirés des guerriers de l'armée en terre cuite de l'empereur Qin (le cimetière des 6000 guerriers qui m'a très fortement impressionné lors d'un de mes voyages en Asie), des guerriers samouraïs et l'univers de pantins-marionnettes désarticulés chers à Kantor. Les tissus auront les traces de l'usure d'un passé lointain mais indéfini. Les maquillages fardés concorderont avec les statures aux lignes brisées.

26 scènes, 22 personnages pour 7 acteurs : 1h45 de spectacle. Le puzzle doit se construire sur une mécanique rythmique très élaborée qui est la signature de nos précédents spectacles. La fluidité des scènes et l'efficacité des enchaînements peuvent s'apparenter à une véritable chorégraphie, transposition scénique d'un monde enfiévré qui court, s'affole, se perd. La marche en avant du destin et de la tragédie est à ce prix.

Nous vivons dans un monde de violence où la guerre est omniprésente. Nous emparer de cette tragédie pour « montrer l'histoire comme un mécanisme fascinant » (Jan Kott), travailler la langue riche de ce grand dramaturge, fouiller avec les comédiens et l'équipe artistique son univers fantastique et profondément humain, voilà le projet qui nous a habités durant de longs mois et que nous proposons de partager avec le public pour un théâtre universel et jubilatoire.

 

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Eric Prigent (Duncan puis Macduff)

 

LOCATION D’ESPACE DE RÉPÉTITION

L'EMBRASURE : grande salle de 300 m2 avec toutes commodités (parquet chêne, loges, douches, cuisine équipée, accueil, coin-repas) à Montreuil (Ile-de-France) à côté du métro Mairie de Montreuil.
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